« De quoi je me mêle ? »

Communiqué de presse 25/05/2021

C’est la réaction du mouvement ETHIC face à la promesse d’une nouvelle main mise étatique. En effet, Marlène Schiappa souhaite que la région Île-de-France mette en place des salles de repos pour les livreurs des plateformes comme Deliveroo, Just Eat, Uber Eat, etc.

« L’État n’a pas à prendre en charge ces salles de pause pour les faire payer par des contribuables ! » déclare Sophie de Menthon, Présidente du Mouvement ETHIC (Entreprises de Taille Humaine, Indépendantes et de Croissance). L’argument avancé est le temps de trajet entre les deux services de livraisons : entre 15h et 18h ces travailleurs n’ont pas le temps de rentrer chez eux. Ce n’est pas le problème de l’État !

Si l’argument était celui du bien-être de salariés surexploités, Marlène Schiappa aurait du mettre sa casquette de ministre et non celle de candidate aux élections régionales en Île-de-France. Encore une promesse électorale déconnectée…  

Un État garant pas gérant : ces salles, si elles doivent exister, doivent être intégralement financées par les entreprises qui emploient les livreurs. L’État doit s’assurer que ces salariés ne soient pas surexploités en exigeant des vérifications mais pas en fournissant des salles de repos… Il y a des syndicats pour ça !

« Si l’État veut protéger ces livreurs, dont la situation est plus que précaire, il doit agir sur un plan plus large en régulant ces applications, pas en agissant comme une nounou » renchérit Frédéric Peyre, président de la société de courses « Amplitude Communication », membre d’ETHIC.

Contact presse : Stanislas Henry – 06 63 36 56 46